jeudi 25 mars 2010

Pusher - la trilogie


Hier et avant hier j'ai regardé Pusher, la trilogie de Nicolas Winding Refn. J'avais déjà vu Bronson (plus récent) du même qui m'avait beaucoup plu. Mais avec ces trois films le réalisateur Danois s'est déjà surpassé. Un cinéma vif, direct, profondément ancré dans le réel, avec une intensité dramatique unique qui laisse quand même place à la comédie (très occasionnellement, faut pas non plus pousser).
Plus qu'une trilogie il faudrait parler de triptyque, en effet les films ne se suivent pas, chacun est centré sur un personnage distinct.
Pusher (1996) nous raconte dans le détail la mauvaise semaine de Frank, dealer en demi-gros frappé par une série d'évènements malchanceux, au cours desquels il se brouillera durablement avec son meilleur ami Tonny.
Tonny est le héros de Pusher II (2004), ou il va régler ses comptes avec la paternité en général et son père (the Duke) en particulier, un personnage sombre de parrain mafieux qui traite Tonny avec dédain.
La vie de Frank et Tonny ne serait pas la même sans Milo, grossiste Serbe en héroïne et cocaïne.
Milo est au centre du troisième volet (Pusher III, en 2005), qui nous fait vivre 24 heures frénétiques de sa vie, entre un gros deal d'extasy avec quelques albanais qui tourne (très très) mal, et l'anniversaire de sa grande fille pour lequel Milo (qui aime cuisiner) s'est engagé à régaler tout le monde (45 personnes...).
Franchement, ne ratez pas ces trois films. Et Tarantino peut aller se rhabiller.

2 commentaires:

HUGO a dit…

l'illus déchire !!
c'est hyper maitrisé et stilisé
tres graphique
j'adore

Z. a dit…

Merci!
C'est du pinceau en direct sur papier. Faut voir le générique de début pour comprendre combien c'était facile.